Der folgende Beitrag ist ein Ausschnitt aus dem News Letter New York. In diesem News Letter berichten wir über unsere Erlebnisse und Workshops. Jeweils in Teams von zweier bis dreier Gruppen entstanden die Artikel.
Mit Karine-Léa Chevalley und Virginie Grin habe ich einen Artikel zum Thema MoMA-Store verfasst. Daraus ist ein spannender Bericht entstanden, der sich mit der Thematik „Magasin-musée ou musée-magasin“ befasst. Hierbei geht es um unsere Beobachtungen, die wir in New York gemacht haben.
Durch unseren Besuch des MoMA Museums und durch eine Konferenz mit dem Sujet „die allgemeine Kommunikation des Museums“ haben wir einen Einblick in die Arbeit der Abteilung Grafikdesign und Werbung erhalten. Dabei haben wir das neue Ladenkonzept; der MoMA-Store, entdeckt. Der MoMA-Store ist ein Mittel, um das Museum bekannt zu machen. Kunst soll für jederman zugänglich sein.
Im Vergleich zum Konzept des MoMA-Store, in dem ein Museum zu einem Geschäft wird, konnten wir das Gegenteil im Prada Shop in Soho beobachten. Die Tendenz aus einem Geschäft ein Museum entstehen zu lassen, wird durch die Flagshipstores der Unternehmen zelebriert.
Der Prada Shop ist ein gutes Beispiel, um diesen Trend aufzuzeigen. Der Laden wird nicht verwendet, um Produkte zu verkaufen, sondern um das Image der Marke zu stärken.
Die Ladenfläche ist weitgehend unbenützt. Die ganze Infrastruktur und die Möblierung wurden mit dem Ziel entwickelt, die Produkte als einzigartiges und wertvolles Objekt darzustellen.
Die Umkehrung der Kode ist heute ein Trend geworden. Doch bis wie weit können wir diesen umsetzen? Ist es die einzige Strategie, um das Bild von Luxus und Einzigartigkeit zu bewahren?
News Letter
Lors de notre visite au MoMA (http://www.moma.org/) , nous avons eu le privilège de participer à une conférence au sujet de la communication générale du musée. Diverses stratégies sont développées par le Departement of graphic design and advertising. Nous avons découvert leur nouveau concept de magasin ; le MoMA Store (http://www.momastore.org). Celui-ci est visible au MoMA, dans Soho mais également au Japon et en Corée. De plus, on le retrouve sur internet.
Afin de financer et de faire connaître l’actualité du musée, différents moyens sont mis en place : la vente de produits dérivés des expositions et des artistes ainsi que des produits design actuels. L’art se démocratise et devient donc accessible. Tout le monde peut avoir un « objet d’art ». Ceci est paradoxal lorsque l’on regarde le rôle premier d’un musée. En effet, celui-ci est : « un établissement ouvert au public où sont conservés, répertoriés, classés des objets, des documents, des collections d’intérêt artistique, scientifique, technique, dans un but socio-culturel, scientifique et pédagogique. » En d’autres termes, son rôle est la conservation du patrimoine.
A l’inverse, nous avons aussi constaté la tendance des magasins-musées. Les marques créent des flagships, véritables édifices où sont exposés les produits. Ils ne sont pas là pour vendre leurs produits mais pour ancrer leur image de marque. Afin d’illustrer ce phénomène, prenons l’exemple de l’épicentre store Prada dans Soho (http://www.galinsky.com/buildings/prada/index.htm).
L’espace de vente est très spacieux, on n’a pas peur du vide. Celui-ci inspire à la contemplation, la privacité, la mobilité et la luxure.
Toute l’infrastructure et le merchandising ont été designés dans le but de présenter les produits sous forme de pièce unique : Vitrines niches, vitrines suspendues et mannequins vêtus de pièces exclusives.
A l’étage inférieur, outre les vitrines, des compactus faisant office de penderies renforcent la notion d’ « archivage », de sauvegarde d’un patrimoine.
Nous pouvons encore relever la volonté de Prada de proposer un espace modulable, se métamorphosant en lieu culturel avec la programmation de défilés, concerts et conférences à l’intérieur du magasin.
Ainsi, les marques cherchent à se créer un patrimoine afin d’ancrer leur identité et leurs valeurs sur le marché.
L’inversion des codes est aujourd’hui une tendance. Jusqu’où peut-on pousser le développement de ce concept ? Est-ce la seule stratégie pour survivre ? Affaires à suivre et pleine d’opportunités pour notre profession.
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